Dispositif de traitement des eaux usées, la fosse septique est souvent confondue ou associée à la fosse toutes eaux. En effet, même si elles poursuivent un objectif commun, elles se différencient par le type d’eaux qu’elles reçoivent : les eaux-vannes pour les fosses septiques, les eaux vannes et les eaux ménagères pour les fosses toutes eaux.
Comment fonctionne une fosse septique ?
Constituée sous deux principales formes (en plastique ou en béton), la fosse septique entame le traitement des eaux de toilette en séparant les liquides des solides. Cette étape consiste en la décomposition des matières organiques : les lourds se dirigent vers le fond pour former les boues et les légers flottent en surface (l’écume). Par la suite, les bactéries anaérobies se chargent de disséquer les solides, pendant que le système de ventilation de la fosse la débarrasse des mauvaises odeurs.
Puis, le champ d’épandage ou d’épuration prend le relai. Formé d’une multitude de drains de distribution, de tranchées de gravier et d’une couche de sol, il récupère et traite les eaux clarifiées au niveau du sol. Les bactéries vivant dans le sol et les tranchées de gravier ingèrent les matières organiques des eaux-vannes, tout en transformant l’azote ammoniacal qu’elles contiennent en nitrate. Quant aux bactéries et virus présentant un danger, ils sont filtrés par le champ d’épandage et absorbés par la nature.
L’entretien d’une fosse septique ?
Pour éviter les dysfonctionnements de la fosse, celle-ci doit être nettoyée régulièrement. À cet effet, la vidange doit être effectuée environ tous les 4 ans par une structure spécialisée et les canalisations doivent être curées (pour retirer le tartre, la boue, le sable, les graisses et les gravats). Par ailleurs, pour que son fonctionnement ne soit pas altéré après la vidange, la fosse doit être retournée à l’eau, avec un fond de boues.
